La gastronomie vietnamienne

Ne vous y trompez pas : en France, bon nombre de restaurants dits « chinois » sont en réalité vietnamiens. Allez savoir pourquoi… Toujours est-il que la gastronomie vietnamienne vaut vraiment la peine d’être découverte. La diversité de ses arômes lui donne un véritable caractère, sans lui faire perdre pour autant sa délicatesse. C’est l’avis du New York Times, qui la classe parmi les 10 meilleures cuisines au monde…Et c’est aussi le mien !

Une cuisine avant tout familiale

La meilleure façon de découvrir la gastronomie vietnamienne, c’est sans conteste de se faire inviter chez l’habitant. En effet, si les gargotes foisonnent dans les petites rues animées d’Ho Chi Minh ville (ou toute autre ville vietnamienne d’ailleurs !), vous y trouverez un choix peu diversifié… Du moins, beaucoup moins diversifié que dans l’assiette des vietnamiens. La fête du têt (le nouvel an lunaire) ou le gio (anniversaire de la mort d’un membre de la famille) sont les meilleures occasions pour découvrir la richesse de cette gastronomie. Lors de telles fêtes, vous aurez l’opportunité de goûter à de multiples plats vietnamiens : la tradition veut qu’on les dépose tous en même temps au centre de la table : pas d’ordre scrupuleux à tenir, comme en France avec l’enchaînement chronologique de l’entrée, du plat chaud et du dessert… Alors piochez comme bon vous semble, et n’oubliez rien ! NB : pour en savoir plus sur la gastronomie vietnamienne lors d’un voyage aventure, retrouvez les actus Facebook de Nomade Aventure !

Quand diversité culturelle rime avec diversité culinaire

La cuisine vietnamienne est d’abord réputée pour la diversité de ses arômes. Les aliments de base de cette cuisine sont les légumes et les herbes aromatiques telles que basilique, menthe, aneth… La plupart du temps, les plats sont cuisinés avec des poissons et des crustacés. La viande est également utilisée, mais moins fréquemment. Autre aspect spécifique à la nourriture vietnamienne : l’utilisation du nuoc-mam, une sauce d’anchois ou de différents poissons fermentée dans du sel, spécialité de l’île de Phu Quoc. Pour autant, la cuisine vietnamienne varie énormément d’une région à l’autre. On répertorie en particulier trois différentes régions et styles culinaires : la cuisine du Nord, la plus ancienne, à base de plats mijotés, de soupes et de grillades. La cuisine du Sud, dans laquelle on utilise beaucoup le sucre et les épices ; c’est celle-ci qu’on connaît le plus à l’étranger car les immigrants sont en majeure partie originaires de cette région-là. Enfin, la cuisine du Centre utilise beaucoup les épices, ce qui la rend plus difficile d’accès aux voyageurs peu habitués…

Le Yin et le Yang dans votre assiette

Au Vietnam, tout est question d’équilibre. Le Yin et le Yang vous évoque sans doute quelque chose : ce signe repose sur une dualité à la fois contraire et complémentaire ; et c’est valable aussi pour la nourriture ! Le Yin s’apparente à tout ce qui est d’essence fluide, froide, humide, passive ou féminine, comme la nuit, l’eau, l’hiver, le ciel… En termes de nourriture, il englobe les aliments tels que les poissons, les crustacés ou les légumes tels que les courgettes. Le Yang s’apparente pour sa part à tout ce qui est solide, chaud, lumineux, actif, d’essence masculine, comme la terre, le feu, le soleil… Dans cette catégorie, on compte notamment les condiments tels que le gingembre, le poivre, le piment…L’équilibre du corps dépend de cet équilibre entre les aliments Yin et les aliments Yang : au Vietnam, le bien-être passe d’abord par votre assiette !
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